Affaire MOURENX
Depuis juillet 2018, il est connu que l’usine de SANOFI rejette dans l’atmosphère des substances dangereuses dans des quantités très supérieures aux limites autorisées.
Femmes enceintes, salariés et riverains ont été massivement et continuellement exposés à ces substances dangereuses.
Devant cette situation d’une gravité exceptionnelle, lundi 9 juillet 2018, SANOFI a annoncé l’arrêt immédiat de la production de l’usine qui produit la Dépakine afin de réaliser des travaux.
Par la suite, l’Agence nationale de sécurité sanitaire, de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES) a publié des avis le 12 juillet 2018 et le 23 mai 2019 confirmant :
– la possibilité d’exposition à un risque toxique par voie respiratoire et cutanée ;
– la possibilité d’effets tératogènes (malformatifs) chez les enfants à naître, y compris après une exposition courte ;
– l’absence de zone seuil en dessous de laquelle aucun risque ne serait encouru. Toute exposition, même à faible dose, peut donc créer des troubles.
Depuis cette date, la presse a indiqué qu’une information judiciaire a été ouverte devant un Juge d’instruction afin de faire l’enquête sur les faits qui se sont déroulés dans l’usine de MOURENX et leurs conséquences sur les employés et riverains de l’usine.
Nous avons donc été contactés par plusieurs familles qui nous ont indiqué les conséquences :
– de leur exposition directe aux rejets toxiques de l’usine de MOURENX ;
– et également les troubles présentés par leurs enfants exposés pendant leur grossesse à ces rejets toxiques et qui présentent des pathologies identiques à celles des enfants exposés à la DEPAKINE in utero (malformations diverses, troubles du spectre autistique, troubles des apprentissages, troubles du comportement, etc).
Il est désormais indispensable que l’ensemble des victimes exposées aux rejets toxiques de l’usine de Mourenx puissent se faire connaître afin d’être recensées, permettre de faire avancer les connaissances et être reconnues auprès des différentes autorités.